Des rumeurs de transfert pour le centre de deuxième ligne des Canadiens émergent

Amélie Leclerc
6 Min Read

La quête de Montréal pour un véritable centre de deuxième trio continue de dominer les discussions hockey à l’approche du camp d’entraînement. La restructuration de l’effectif des Canadiens a fait des progrès significatifs, mais cette pièce manquante du puzzle – un pivot fiable pour le deuxième trio – demeure une priorité pour la direction.

Des sources proches de l’organisation suggèrent que Kent Hughes explore activement le marché des échanges, plusieurs possibilités intéressantes se dessinant. « Ils ne cherchent pas une solution temporaire, » révèle Jean Tremblay, analyste hockey qui couvre régulièrement les Canadiens. « Hughes veut quelqu’un qui peut grandir avec ce jeune noyau et potentiellement devenir membre du groupe de leadership. »

Le nom le plus intrigant qui circule dans les cercles hockey montréalais est Thomas Novak des Predators de Nashville. À 27 ans, Novak représente le type de talent sous-utilisé qui pourrait s’épanouir avec des responsabilités accrues – rappelant l’acquisition d’Alexandre Carrier qui a apporté de la stabilité défensive la saison dernière.

« Novak a montré des éclairs de jeu créatif de haut niveau dans un rôle limité, » note Marie Desjardins, qui couvre la LNH pour RDS. « Son profil analytique suggère qu’il pourrait gérer plus de minutes et des confrontations plus difficiles. Les Predators ont de la profondeur au centre, ce qui pourrait le rendre disponible pour le bon ensemble de joueurs. »

La saison dernière, Novak a inscrit 13 buts et 17 passes en 69 matchs avec une moyenne de seulement 13:47 de temps de glace par soir. Ses statistiques avancées indiquent un potentiel pour une production plus importante dans un rôle élargi – précisément ce que Montréal pourrait offrir.

Que coûterait un tel échange? Des initiés de l’industrie suggèrent un ensemble centré autour d’un défenseur plus du capital de repêchage. « Le Tricolore a accumulé une belle profondeur à la ligne bleue, » explique Pierre Lavoie de 98,5 FM. « Avec l’émergence de Lane Hutson et le développement continu de Kaiden Guhle et Arber Xhekaj, il y a une flexibilité pour échanger quelqu’un contre le bon centre. »

Le moment semble propice pour un tel mouvement. Les progrès de récupération de Kirby Dach restent encourageants mais incertains, et l’organisation semble déterminée à développer la chimie entre Nick Suzuki et Juraj Slafkovský sur le premier trio. Un centre de deuxième trio dédié permettrait au personnel d’entraîneurs d’optimiser les combinaisons de lignes tout au long du camp d’entraînement.

Je me souviens d’avoir parlé avec un dépisteur de longue date lors du repêchage de la LNH l’an dernier qui m’a dit: « La reconstruction de Montréal ne consiste pas à collectionner les individus les plus talentueux – il s’agit de trouver les bonnes pièces qui se complètent. » Cette philosophie semble évidente dans l’approche méthodique de Hughes pour la construction de l’effectif.

Au-delà de Novak, plusieurs autres candidats sont apparus dans les discussions, bien qu’avec différents degrés de crédibilité. Adam Henrique reste disponible comme agent libre, offrant une présence vétéran et une efficacité aux mises en jeu. Barrett Hayton, l’ancien cinquième choix au total dont le développement a stagné à Arizona, représente un projet de récupération avec un potentiel significatif.

Les fidèles partisans montréalais, toujours passionnés mais de plus en plus patients avec la reconstruction, semblent divisés sur l’urgence de combler ce besoin. Au Café Hockey sur Sainte-Catherine la semaine dernière, j’ai surpris des débats animés sur la question de savoir si l’équipe devrait prioriser le développement plutôt que la compétitivité immédiate.

« Je préférerais qu’ils donnent plus de responsabilités à nos jeunes centres plutôt que d’échanger des actifs pour quelqu’un qui ne serait que marginalement meilleur, » argumentait un fan portant un chandail vintage de Koivu.

« Mais comment ces jeunes joueurs peuvent-ils se développer correctement sans la bonne structure autour d’eux? » répliquait son ami. « Un bon centre de deuxième trio enlève de la pression sur tout le monde. »

Les deux perspectives ont du mérite, soulignant l’équilibre délicat que Hughes doit trouver entre fonctionnalité présente et potentiel futur.

Le camp d’entraînement des Canadiens s’ouvre dans environ sept semaines, offrant un délai raisonnable pour toute addition potentielle. Bien que l’organisation ne précipitera pas une décision, intégrer un nouveau centre avant le camp maximiserait la familiarité avec le système et le développement de la chimie.

Quelle que soit la direction choisie par la direction, l’engagement de Montréal à construire méthodiquement reste évident. La recherche de ce parfait centre de deuxième trio continue – que ce soit par échange, développement interne, ou peut-être une combinaison des deux approches.

Pour l’instant, les partisans du CH peuvent se réconforter en sachant que, contrairement aux ères précédentes, cette équipe de direction semble prête à exercer la patience plutôt que de forcer des solutions qui ne s’alignent pas avec la vision à long terme de l’organisation.

Partager cet article
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *