Les plans de réaménagement du centre-ville d’Edmonton incluent un site patrimonial et un centre culturel

Laura Tremblay
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J’ai passé près d’une décennie à couvrir la scène du développement urbain d’Edmonton, et j’ai rarement vu des projets avec un tel potentiel de transformation du paysage culturel de notre ville. L’ordre du jour du conseil municipal de cette semaine présente trois initiatives qui pourraient fondamentalement transformer notre expérience du centre-ville d’Edmonton.

En passant devant le Douglas Manor hier matin, un café de Credo à la main, je me suis arrêté pour admirer son architecture d’avant-guerre. Ce bâtiment de 1939 témoigne du patrimoine architectural d’Edmonton, avec ses éléments Art déco distinctifs qui ont résisté à huit décennies d’évolution de notre ville. Maintenant, cet immeuble historique pourrait recevoir une désignation patrimoniale, selon les documents soumis au conseil.

« Le Douglas Manor représente un lien important avec la période de croissance d’Edmonton avant la Seconde Guerre mondiale, » explique David Johnston, président du Conseil historique d’Edmonton. « Ces bâtiments racontent l’histoire de notre ville d’une façon que les développements modernes ne peuvent simplement pas faire. »

Cette structure de brique de trois étages sur la 108e Rue a été la résidence de générations d’Edmontoniens. Sa désignation potentielle s’accompagne d’une proposition de 500 000 $ en financement de réhabilitation qui préserverait ses éléments historiques tout en assurant qu’il demeure un logement fonctionnel.

À quelques pâtés de maisons, une autre transformation prend forme avec le Plan des espaces publics du centre-ville en attente d’approbation. Cette réimagination complète des espaces publics de notre centre-ville pourrait déterminer comment nous nous rassemblons, célébrons et nous déplaçons au centre-ville pour les décennies à venir.

Phoebe Fung, propriétaire de Tzin Wine & Tapas sur la 104e Rue, me dit qu’elle est prudemment optimiste. « Nous avons besoin d’espaces publics dynamiques qui fonctionnent toute l’année, pas seulement pendant la saison des festivals. Nos clients mentionnent souvent qu’ils aimeraient avoir plus de raisons de s’attarder au centre-ville après le dîner. »

Le plan met l’accent sur la création de ce que les planificateurs appellent des « espaces attractifs » – des zones où les gens veulent naturellement passer du temps. Il propose des terrasses élargies, des installations d’art public interactives et des zones de rassemblement protégées des intempéries, conçues pour fonctionner pendant nos hivers rigoureux.

L’urbaniste Marianne Wilkinson note que la revitalisation réussie du centre-ville repose sur ces détails apparemment mineurs. « Nous ne planifions pas seulement des bâtiments; nous concevons les espaces entre eux où la communauté se crée réellement. »

Le projet peut-être le plus passionnant est la proposition du Centre communautaire multiculturel africain, qui créerait un espace dédié célébrant les diverses communautés africaines qui ont enrichi le tissu culturel d’Edmonton depuis des générations.

J’ai parlé avec Emmanuel Adewale, qui a immigré du Nigeria en 2003 et

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