La ville d’Ottawa a publié ses dernières données sur les radars automatiques, révélant les emplacements qui ont surpris le plus grand nombre de conducteurs au pied lourd en mars. Ayant parcouru ces rues pendant des années pour couvrir la politique locale, j’ai vu ce programme évoluer d’un projet pilote controversé à un outil d’application bien établi.
L’avenue Fisher près du chemin Deer Park arrive en tête avec 1 749 contraventions émises en mars, selon le rapport mensuel de la ville. Cela représente près de 60 contraventions par jour dans cette zone scolaire, marquant une augmentation significative des infractions par rapport aux mois précédents.
« Ces caméras remplissent une fonction de sécurité essentielle dans les zones scolaires et les zones de sécurité communautaire où nous avons identifié des risques liés à la vitesse, » a expliqué le conseiller Tim Tierney, président du Comité des transports, lors de notre entretien hier à propos de ces résultats.
Le deuxième radar le plus actif était situé sur le chemin Ogilvie près de la porte Elmlea, avec 1 343 contraventions, tandis que la promenade Bayshore près du croissant Woodridge complète le podium avec 1 147 infractions.
Ce qui m’a frappé lors de ma visite à ces emplacements, c’est à quel point ces radars sont clairement signalés. De grands panneaux bien visibles avertissent les conducteurs bien à l’avance, mais les infractions continuent. En observant la circulation près de l’avenue Fisher la semaine dernière, j’ai remarqué que de nombreux véhicules roulaient encore bien au-dessus de la limite affichée malgré les avertissements.
Le sergent Rob Cairns de la police d’Ottawa m’a confié que cela reflète une tendance préoccupante. « Beaucoup de conducteurs deviennent complaisants sur des routes familières. Les radars assurent une application constante dans des zones où la présence policière traditionnelle n’est pas toujours possible. »
Le programme de contrôle automatisé de la vitesse de la ville comprend maintenant 28 caméras à travers Ottawa, avec des plans d’expansion. Les revenus générés par le programme sont réinvestis dans des initiatives de sécurité routière, bien que certains résidents que j’ai interviewés demeurent sceptiques quant à cette allocation.
Lisa Garrick, présidente de l’Association du quartier de l’Hôpital Civic, soutient les caméras mais souhaite plus de transparence. « Nous sommes heureux de voir l’application près de nos écoles, mais les résidents veulent l’assurance que les revenus sont vraiment consacrés à rendre nos rues plus sûres plutôt qu’aux coffres généraux. »
L’amende minimale pour excès de vitesse en Ontario est de 40 $ plus 5 $ pour chaque kilomètre au-dessus de la limite. Les frais de justice et les surcharges pour les victimes peuvent augmenter considérablement ce montant. Il est important de noter que ces infractions ne donnent pas lieu à des points d’inaptitude puisque c’est le propriétaire du véhicule, et non le conducteur, qui reçoit la contravention.
En analysant les données des mois précédents, j’ai remarqué d’importantes variations saisonnières dans les taux d’infraction. Les m