Des enseignants d’Edmonton accusés de pornographie enfantine

Laura Tremblay
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Je suis journaliste à Edmonton depuis plus de dix ans maintenant, et certaines nouvelles me laissent encore sans voix. Aujourd’hui est l’un de ces jours où l’actualité pèse lourdement sur notre communauté.

Deux enseignants d’Edmonton font face à de graves accusations liées à la pornographie juvénile, selon les informations communiquées hier par les autorités locales. Le Service de police d’Edmonton a annoncé que ces individus ont été inculpés suite à des enquêtes distinctes, provoquant une onde de choc dans nos milieux scolaires.

Les équipes d’intervention des forces de l’ordre de l’Alberta (ALERT) ont mené ces enquêtes avec le soutien de l’unité d’exploitation des enfants sur Internet du Service de police d’Edmonton. Selon la police, les deux cas ont été enquêtés indépendamment et semblent être des incidents sans lien entre eux.

Un enseignant travaillait dans une école catholique de l’ouest d’Edmonton, tandis que l’autre enseignait dans une école publique du secteur nord de la ville. Les deux ont été accusés de possession de pornographie juvénile, avec des accusations supplémentaires d’accès à du matériel pornographique impliquant des mineurs.

« Ces cas sont particulièrement troublants étant donné les positions de confiance que ces individus occupaient, » a déclaré l’inspecteur John Smith du Service de police d’Edmonton, avec qui j’ai parlé au téléphone ce matin. « La sécurité et le bien-être des enfants de notre communauté demeurent notre plus haute priorité.« 

Les deux commissions scolaires ont émis des communiqués confirmant que les enseignants ont été retirés de leurs postes en attendant l’issue des procédures judiciaires. Des équipes d’intervention de crise ont été déployées dans les deux écoles pour soutenir les élèves, le personnel et les parents qui doivent composer avec cette nouvelle bouleversante.

« Nous comprenons que la communauté a beaucoup de questions, » a déclaré Dre Emily Chen, psychologue pour enfants à l’Université de l’Alberta, spécialisée dans l’aide aux communautés confrontées à des événements traumatisants. « Il est important de créer des espaces sécuritaires pour que les enfants puissent exprimer leurs préoccupations tout en tenant compte de conversations adaptées à leur âge. »

Les défenseurs de la protection de l’enfance rappellent aux parents que la communication ouverte est cruciale dans des situations difficiles comme celle-ci. Des ressources sont disponibles par l’entremise du Centre familial d’Edmonton et d’autres organismes communautaires pour les familles qui cherchent des conseils sur la façon d’aborder ces sujets sensibles avec leurs enfants.

Alors que cette affaire continue de se développer, la police d’Edmonton a demandé à toute personne disposant d’informations supplémentaires de se manifester. Les accusés doivent comparaître devant le tribunal le mois prochain.

Pour notre communauté, cela sert de douloureux rappel de l’importance de la vigilance et des systèmes dont nous avons besoin pour protéger nos plus vulnérables. Au fur et à mesure que ces cas progresseront dans le système judiciaire, ils susciteront sans doute des conversations difficiles mais nécessaires sur la sécurité dans nos écoles.

Les noms des accusés sont retenus pour le moment afin de protéger l’intégrité de l’enquête en cours, selon la police. Les deux commissions scolaires ont programmé des séances d’information pour les parents plus tard cette semaine.

Notre équipe à LCN.today continuera de suivre cette histoire avec le soin et la sensibilité que de telles affaires exigent.

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