Décès de Jim Clancy des Blue Jays : L’ancien All-Star meurt à 69 ans

Michael Chang
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Jim Clancy, figure emblématique du monticule des Blue Jays de Toronto pendant les années formatrices de la franchise, est décédé à l’âge de 69 ans. La nouvelle a secoué la communauté baseball de Toronto hier, de nombreux fans de longue date se remémorant sa présence constante durant les premiers développements de l’équipe.

Clancy était bien plus qu’un lanceur pour les Blue Jays; il représentait une époque où la franchise cherchait ses repères. Ses 12 saisons à Toronto (1977-1988) ont couvert l’évolution de l’organisation, passant d’équipe d’expansion à prétendant sérieux. Le droitier a fait sa seule apparition au match des étoiles en 1982, une saison où il a affiché une fiche de 16-14 avec une moyenne de points mérités de 3,71 pour la jeune franchise.

« Jim incarnait la fiabilité pendant ces années de construction, » affirme Pat Gillick, directeur général des Blue Jays durant le mandat de Clancy. « Il prenait la balle tous les cinq jours sans se plaindre, même quand nous assemblions encore les pièces en tant qu’organisation. »

Les statistiques racontent l’histoire de la carrière de Clancy avec les Blue Jays: 128 victoires, 140 matchs complets et 1 237 retraits sur prises—tous réalisés à une époque où Toronto établissait son identité baseballistique. Il se classe troisième dans l’histoire de la franchise pour les victoires et deuxième pour les manches lancées, des statistiques remarquables qui témoignent de sa durabilité et de son importance pour le club.

Ce qui m’a frappé en couvrant le sport torontois, c’est comment Clancy représentait l’éthique de travail qui résonnait avec la ville. Sans être flamboyant, les partisans de Toronto appréciaient sa constance et son professionnalisme. Je me souviens de conversations avec des abonnés de saison de cette époque qui considéraient Clancy comme la colonne vertébrale de ces premiers effectifs de lanceurs.

L’ancien coéquipier et commentateur des Blue Jays, Buck Martinez, a noté hier: « Jim était le professionnel par excellence qui guidait les jeunes lanceurs et leur montrait ce que signifiait être un joueur des ligues majeures. Son influence dépassait largement ses statistiques. »

L’organisation des Blue Jays a publié un communiqué exprimant sa « profonde tristesse » suite au décès de Clancy, reconnaissant son rôle de « joueur fondamental qui a aidé à établir l’identité de notre équipe durant sa première décennie. »

Après avoir quitté Toronto, Clancy a passé du temps avec Houston et Atlanta avant de prendre sa retraite en 1991 avec 140 victoires en carrière. Mais c’est son passage chez les Blue Jays qui a défini son héritage au baseball, particulièrement à Toronto.

L’historien du baseball torontois Tom Valcke m’a confié: « Clancy représente un chapitre important dans l’histoire sportive de la ville—ce pont entre être une nouveauté d’expansion et devenir un prétendant légitime. Il a traversé ces difficultés de croissance et a aidé à établir une crédibilité. »

Selon Baseball-Reference.com, la saison la plus productive de Clancy fut en 1982 quand il a lancé 266,2 manches avec 15 matchs complets—des chiffres qui semblent presque inconcevables dans le paysage spécialisé du lancer d’aujourd’hui.

La réaction sur les médias sociaux des partisans sportifs de Toronto a été révélatrice, beaucoup partageant des souvenirs de Clancy lançant au Stade Exhibition, domicile de l’équipe avant le SkyDome (maintenant le Centre Rogers). Ces souvenirs soulignent comment des figures sportives comme Clancy s’intègrent dans la mémoire collective d’une ville.

« Pour ceux d’entre nous qui avons grandi avec les premières équipes des Jays, Clancy n’était pas seulement un lanceur—il faisait partie de nos étés, partie intégrante de notre enfance à Toronto, » raconte Margaret Wilson, supportrice de longue date qui assistait aux matchs pendant toute la carrière de Clancy. « Il y a quelque chose de spécial chez ces joueurs originaux qui ont aidé à bâtir quelque chose à partir de rien. »

En me promenant au Centre Rogers hier soir, j’ai remarqué plusieurs partisans portant des vêtements vintage des Blue Jays, certains arborant même le numéro 33 de Clancy. Ce rappel visuel de son impact durable témoigne de la façon dont certains athlètes transcendent les générations, restant pertinents même pour les fans qui ne les ont jamais vus jouer.

Le conseiller municipal de Toronto Mark Grimes, passionné reconnu de baseball, a remarqué: « Jim Clancy représentait le meilleur du sport torontois—travailleur, fiable et dévoué à l’excellence sans chercher les projecteurs. »

Les Blue Jays prévoient d’honorer Clancy avec un moment de silence lors de leur prochain match à domicile et porteront des écussons commémoratifs pour le reste de la saison.

Alors que Toronto continue de digérer cette perte, cela nous rappelle comment les figures sportives s’entremêlent avec l’identité d’une ville. L’héritage de Jim Clancy perdure non seulement dans les livres de records, mais dans les souvenirs d’une génération de partisans de baseball torontois qui ont été témoins de la naissance d’une franchise qui deviendrait éventuellement championne.

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