Hier soir au Rogers Centre, les partisans des Blue Jays ont enfin pu pousser un soupir de soulagement. Le bâton de Bo Bichette s’est réveillé de façon spectaculaire tandis que José Berríos livrait une véritable clinique au monticule, propulsant Toronto vers une victoire convaincante de 7-1 contre les Chicago White Sox en difficulté.
Cette victoire arrive à point nommé pour notre équipe locale, qui cherchait désespérément une production offensive constante depuis le début de cette saison.
Bichette, qui affichait une moyenne inférieure à sa carrière avant le match, a fait taire ses critiques avec une performance qui a rappelé à tous pourquoi il est considéré comme l’un des arrêts-courts d’élite du baseball. Sa soirée à trois coups sûrs comprenait un circuit majestueux qui a fait lever les 28 000 et quelques spectateurs.
« Parfois, il suffit d’un bon match pour retrouver sa confiance, » a déclaré le gérant des Jays, John Schneider, lors de la conférence de presse d’après-match. « Bo travaille plus fort que quiconque, et ce soir, nous avons vu ce qui se passe quand cette préparation rencontre l’opportunité. »
Berríos a été tout aussi impressionnant au monticule, ne concédant que quatre coups sûrs en sept solides manches tout en retirant huit frappeurs des White Sox sur des prises. Son contrôle était impeccable, particulièrement sa courbe qui a déstabilisé les frappeurs de Chicago toute la soirée.
Le match a démontré le potentiel de Toronto quand tous les cylindres fonctionnent – un lanceur partant solide, des coups sûrs opportuns et un jeu défensif impeccable. Vladimir Guerrero Jr. a contribué avec deux coups sûrs tout en affichant sa défense habituelle digne d’un Gant d’or au premier but.
Pour les White Sox, qui possèdent maintenant la pire fiche du baseball, les difficultés se sont poursuivies alors que leur personnel de lanceurs n’avait que peu de réponses face à l’alignement soudainement réveillé de Toronto. Le gérant de Chicago, Pedro Grifol, est resté stoïque dans la défaite, reconnaissant le début de saison difficile de son équipe.
« Nous voyons ce que cette équipe peut faire quand tout fonctionne, » a noté l’observateur de longue date des Jays et analyste du Réseau Baseball Toronto, Jamie Campbell. « La question est de savoir s’ils peuvent maintenir ce niveau de jeu contre une opposition plus coriace. »
Cette victoire améliore la fiche de Toronto à 15-18, toujours sous la barre des .500, mais montrant des signes du potentiel qui avait amené de nombreux experts à les considérer comme des prétendants aux séries éliminatoires avant le début de la saison.
Depuis la tribune de presse, l’énergie qui traversait le Rogers Centre semblait différente hier soir – plus optimiste, plus électrique. Les partisans, dont beaucoup arboraient les maillots de Bichette et Guerrero, semblaient sentir que ce pourrait être le début d’une équipe qui trouve son rythme.
Ce qui m’a le plus impressionné, c’était l’effort collectif. Même les joueurs de soutien ont contribué, avec Daulton Varsho réalisant un plongeon spectaculaire au champ extérieur qui a empêché au moins deux points de Chicago.
Les Blue Jays poursuivent leur série à domicile ce soir avec le deuxième match de la série. Si la soirée d’hier est un indicateur, le baseball torontois pourrait finalement prendre son envol alors que nous entrons dans le mois de mai.
Pour les amateurs de sports de Toronto qui cherchent désespérément quelque chose à célébrer après les difficultés des Maple Leafs en séries éliminatoires, la victoire convaincante des Blue Jays a offert une distraction bienvenue et peut-être un aperçu de la promesse estivale au stade au bord du lac.