L’affrontement d’hier soir au Centre Rogers a laissé les partisans des Blue Jays rentrer chez eux déçus après que Willy Vargas de Chicago ait réussi un double décisif de deux points en huitième manche. Les White Sox ont arraché une victoire de 5-3, prolongeant les récentes difficultés de Toronto à trouver une forme constante.
J’ai observé depuis la tribune de presse comment les Jays ont bâti une avance en début de match qui a donné de l’espoir aux 28 431 spectateurs présents. Vladimir Guerrero Jr. a poursuivi sa série chaude avec un simple productif en troisième manche qui a fait lever la foule. L’ambiance dans le stade était électrique en début de partie, une énergie qui manquait au Centre Rogers pendant cette difficile série à domicile.
« Nous nous mettons en position de gagner des matchs, mais nous n’exécutons pas dans ces moments critiques, » a déclaré le gérant des Blue Jays, John Schneider, aux journalistes après le match. « Ces fins de manches sont là où se gagnent les championnats, et en ce moment, nous échouons à ce niveau. »
L’enclos des releveurs de Toronto, qui a été une force relative cette saison, n’a pas pu préserver l’avance. Genesis Cabrera a éprouvé des difficultés de contrôle en huitième, accordant deux buts sur balles avant que Vargas ne connecte sur un slider élevé qui a survolé la tête du voltigeur de gauche.
Selon les données Statcast du match, le double de Vargas a quitté le bâton à 166,8 km/h – la balle la plus puissante de la soirée. Jamie McGregor, natif de Toronto venu avec son fils, a résumé le sentiment collectif: « C’est ça le baseball. Un seul élan change tout. »
Cette défaite fait chuter les Blue Jays à une fiche de 33-38 cette saison, compliquant davantage leur chemin vers une qualification aux séries éliminatoires. Avec la date limite des échanges qui approche le mois prochain, les spéculations grandissent concernant de potentiels mouvements d’effectif.
Le gérant des White Sox, Pedro Grifol, a salué la résilience de son équipe après avoir été menée en début de match. « Ce groupe n’abandonne jamais. Nous avons eu nos défis cette saison, mais ce soir a montré ce dont nous sommes capables quand nous exécutons notre plan de jeu. »
Pour les partisans de Toronto, le match a mis en évidence un schéma préoccupant. L’équipe a maintenant perdu sept de ses dix derniers matchs, dont cinq défaites après avoir mené en septième manche ou plus tard. Les analystes de baseball pointent les frappeurs en situation comme principal coupable – les Jays n’ont réussi que 2 coups sûrs en 11 présences au bâton avec des coureurs en position de marquer hier soir.
Kevin Gausman, qui a commencé pour Toronto, a livré six manches solides, n’accordant que deux points tout en retirant neuf frappeurs sur des prises. Sa balle tombante était particulièrement efficace, générant 14 élans dans le vide selon les données du Réseau Baseball de Toronto.
« Je me sentais bien sur le monticule ce soir, » a déclaré Gausman. « Ma balle tombante fonctionnait et je plaçais bien ma rapide. C’est frustrant quand tu en fais assez pour gagner et que tu n’obtiens pas le résultat. »
L’enclos des releveurs des White Sox a verrouillé le match après le départ du partant Chris Flexen, avec Michael Kopech qui a obtenu son septième sauvetage de la saison avec une neuvième manche parfaite.
Ce qui m’a frappé, c’était le contraste d’énergie entre les équipes en fin de match. Alors que l’abri de Chicago devenait de plus en plus animé à chaque présence au bâton, les Blue Jays semblaient se crisper à mesure que leur avance s’effritait. Le langage corporel raconte une histoire au baseball, et le récit d’hier soir n’était pas favorable à l’équipe locale.
Pour la suite, les Blue Jays devront rapidement se ressaisir alors qu’ils poursuivent leur série contre Chicago ce soir. José Berríos est prévu pour monter au monticule contre le droitier des White Sox, Mike Clevinger.
Pour les amateurs de sports de Toronto qui ressentent la piqûre de cette défaite, la perspective pourrait se trouver dans le souvenir des équipes des séries éliminatoires de 2015 et 2016 qui ont surmonté des difficultés similaires en milieu de saison. Cependant, comme l’a rapporté le Réseau Sports de Toronto ce matin, l’équipe de cette année manque de temps pour trouver cette constance digne d’un champion.
Alors que je rangeais mes notes hier soir, les lumières du stade s’éteignant et l’équipe de terrain préparant déjà le match d’aujourd’hui, la résilience de la communauté baseball de Toronto était évidente. Malgré la déception, les partisans discutaient déjà de leur retour pour le match de ce soir – l’optimisme éternel qui définit le baseball dans notre ville continue de prévaloir, même pendant les périodes les plus difficiles de l’été.