Titre : La victoire historique d’ouverture à domicile des Roses de Montréal

Amélie Leclerc
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L’ambiance électrique au Centre Pierre-Charbonneau hier soir ne pouvait être décrite que comme magique. En prenant place parmi la foule de 3 700 spectateurs passionnés, j’ai ressenti que nous étions en train de vivre un moment historique. Les Roses de Montréal n’ont pas simplement joué leur premier match à domicile – elles l’ont conquis avec une impressionnante victoire de 76-66 contre le Calgary Surge.

« On a l’impression d’assister au début de quelque chose de vraiment spécial pour le sport féminin dans notre ville, » m’a chuchoté la femme à côté de moi, serrant la main de sa petite fille. Je ne pouvais qu’être d’accord.

La signification de ce moment va bien au-delà du tableau des scores. En tant que première équipe féminine professionnelle de basketball dans l’histoire du Québec, les Roses représentent une percée pour les athlètes féminines de notre province. Leurs débuts dans la Ligue canadienne élite de basketball (CEBL) marquent une étape décisive pour le sport professionnel féminin au Canada.

Les partisans, vêtus du rose distinctif de l’équipe, ont créé un avantage domiciliaire qui a visiblement dynamisé les joueuses. « La foule était incroyable, » a remarqué Daneesha Provo, garde des Roses, qui a livré une performance stellaire avec 14 points. « Je n’ai jamais rien vécu de tel à Montréal auparavant. »

L’entraîneur-chef Jessy Bé Danois ne pouvait contenir sa fierté après le match. « Nos femmes ont montré un caractère formidable ce soir, » m’a-t-il confié lors de la conférence de presse d’après-match. « Elles ont joué avec cœur et détermination. Ce n’est que le début. »

Cette victoire n’était pas seulement importante pour les amateurs de sports – elle représente un changement culturel. Montréal a toujours été d’abord une ville de hockey, mais le paysage sportif de notre ville évolue. La foule passionnée – diverse en âge, genre et origine – démontre l’appétit croissant pour le sport professionnel féminin au-delà des offres traditionnelles.

Ayant couvert la scène sportive montréalaise pendant plus de quinze ans, j’ai été témoin d’innombrables tentatives de diversification de notre marché sportif. Les Roses semblent avoir trouvé la formule parfaite : des athlètes talentueuses, un engagement communautaire et une représentation authentique. Leur marque rose n’est pas seulement commercialisable – elle réapproprie audacieusement une couleur souvent négligée dans le sport professionnel.

Le modèle d’affaires de l’équipe mérite également attention. La CEBL fonctionne sous une structure d’entité unique, ce qui signifie que la ligue possède toutes les équipes et les joueuses signent avec la ligue plutôt qu’avec des franchises individuelles. Cette approche vise à assurer la durabilité financière – un facteur critique pour les ligues féminines émergentes.

Montréal a accueilli les Roses à bras ouverts. Les entreprises locales ont embarqué avec des commandites, et les médias sociaux bourdonnent de soutien. Le nombre d’abonnés

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