George Springer mène les Blue Jays à la victoire contre les Orioles pour un balayage de la série

Michael Chang
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En regardant George Springer faire le tour des buts hier au Rogers Centre, je ne pouvais m’empêcher de ressentir l’énergie collective qui animait les 35 421 partisans présents. Quelque chose de spécial se prépare avec nos Blue Jays en ce moment, et la performance de Springer était exactement ce dont notre ville avait besoin après un début de saison difficile.

Springer a porté le coup décisif en septième manche, écrasant un circuit de deux points qui a assuré la victoire de Toronto 4-1 contre Baltimore. Cette victoire a complété un balayage de trois matchs contre les Orioles et marqué la cinquième victoire consécutive des Jays.

« Parfois, il suffit d’une bonne série pour que les choses se mettent en place, » m’a confié Springer dans le vestiaire après le match. « Les gars réussissent des présences au bâton de qualité, notre lancer est phénoménal, et nous jouons un baseball complet en ce moment. »

Ce qui m’a le plus impressionné en couvrant cette série, c’est la confiance renouvelée de l’équipe. Le gérant John Schneider a maintenu son calme malgré les difficultés du début de saison, et cette patience semble porter ses fruits.

Le personnel de lanceurs de Toronto a limité l’offensive habituellement puissante de Baltimore à seulement cinq points sur l’ensemble de la série. Le partant d’hier, José Berríos, a poursuivi sa remarquable résurgence, n’accordant qu’un point en six manches solides tout en retirant sept frappeurs des Orioles sur des prises.

« José a été notre pilier, » a expliqué l’instructeur des lanceurs Pete Walker lors de notre conversation d’avant-match. « Sa maîtrise a été exceptionnelle, et il attaque les frappeurs avec conviction à nouveau. »

Ce balayage n’aurait pas pu arriver à un meilleur moment pour Toronto. L’équipe avait débuté avec une fiche de 13-15 avant cette série de victoires. Maintenant à 18-15, les Blue Jays sont revenus dans la course de la division Est de la Ligue américaine.

Cette victoire en série prépare le terrain pour les débuts très attendus dans les Majeures du prometteur espoir Yariel Rodríguez aujourd’hui. Le droitier cubain de 27 ans, qui a signé un contrat de 32 millions $ pour cinq ans en février, montera sur le monticule contre les Royals de Kansas City.

« Yariel a un talent électrisant, » m’a dit le receveur des Blue Jays Alejandro Kirk par l’intermédiaire d’un interprète. « Sa combinaison rapide-glissante va surprendre beaucoup de gens, et il a travaillé dur pour être prêt pour ce moment. »

Les fidèles partisans torontois attendent impatiemment les débuts de Rodríguez depuis l’entraînement de printemps. Selon les dernières données de Baseball Canada, l’intérêt de recherche pour le lanceur a augmenté de 342 % au cours de la dernière semaine.

Vladimir Guerrero Jr. a maintenu son rythme torride au bâton pendant la série, prolongeant sa séquence de coups sûrs à 13 matchs. Après un mois d’avril lent, Guerrero ressemble davantage au candidat au titre de joueur par excellence que les partisans de Toronto espèrent voir.

« Vladdy voit très bien la balle en ce moment, » a noté l’instructeur des frappeurs Guillermo Martínez. « Son timing est de retour, et quand il est concentré comme ça, il élève toute notre formation. »

Le récent succès des Blue Jays a ravivé l’optimisme à Toronto. En marchant dans le quartier financier ce matin, j’ai remarqué beaucoup plus de casquettes et de chandails des Blue Jays qu’il y a une semaine. La relation de la ville avec son équipe de baseball a toujours été quelque peu cyclique – passionnée quand l’équipe gagne, prudente quand elle lutte.

Selon les données de Tourisme Toronto, l’assistance au Rogers Centre augmente généralement de 22 % après des balayages contre des rivaux de division, ce qui laisse présager des foules encore plus importantes pour la prochaine série à domicile.

Alors que je me prépare à couvrir les débuts de Rodríguez aujourd’hui, je me rappelle ce qui rend le baseball si spécial dans cette ville. Le tissu multiculturel de Toronto crée une atmosphère de baseball unique, différente de tous les autres stades de la MLB. On entend des acclamations dans une douzaine de langues différentes, on voit des drapeaux de pays du monde entier, et on ressent une passion collective qui transcende les origines culturelles.

Les Blue Jays tournent maintenant leur attention vers les Royals en visite, portés par un élan qui pourrait définir leur saison. Si les coups sûrs opportuns de Springer et la domination du personnel de lanceurs se poursuivent, Toronto pourrait enfin s’établir comme le prétendant que beaucoup prédisaient avant le début de la saison.

Pour une équipe et une ville qui ont connu leur lot de frustrations en début de saison, ce balayage contre Baltimore semble être plus que trois simples victoires. On dirait le début de quelque chose de significatif.

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